Adela parle mazateco, et Marcelino mixteco. Tous deux, autochtones de l’État de Oaxaca, ont été accusés de meurtres qu’ils n’ont pas commis. Dans un Mexique où 80% des détenus autochtones sont laissés sans interprète pendant leurs procès, la barrière de la langue devient vite barreau de cellule. Dans Cuando cierro los ojos, Adela et Marcelino retrouvent leurs voix. Leur terrible réalité se révèle au fil du film, ponctuée de souvenirs et de rêves.